Kelley Doe a écrit :Qu’en penses-tu Vincent ?
J’en pense que je serai et suis moins épidermique que toi – pour ne pas te surprendre. Sûrement de par ma position avantageuse de dramaturge
ex machina qui me permet d’avoir une vision d’ensemble, tant de l’histoire, que justement du temps et de l’implication qu’alloue tout un chacun à celle-ci.
Puis je suis d’une nature du bois dont on fait les flûtes – en apparence et sans apprécier le pipeau – qui veut que de par le simple credo « entre gens de sympathie » implique pour moi que nous ne sommes pas là, moi encore moins, pour instaurer des rapports d’obligeance et d’obligés. Peut-être également par naïveté, fausse ou sûrement, qui fait que j’aime à penser que le dialogue vient toujours naturellement s’inviter quand il peut y avoir quelques questions ou problématiques.
Et justement, tu lances les invitations… Je t’en remercie, car, nonobstant tes arguments font écho à certaines de mes constatations –
Mais c’est à vous que je pensais (Hors-scène·Seconds rôles), comme dirait l'autre.
Il est vrai que je déplore également le quasi mutisme qui règne en mot d’ordre
sous cette pomme de pain. Tout comme cela m’attriste sincèrement à chaque fois que je te lis tentant d’y chercher une bonne réception d’autrui, en vain. Mais je ne pense pas qu’il faille y voir un quelconque snobisme de la part de qui que ce soit, encore moins à ton attention ; après tout mes propres messages ne suscitent pas plus de retours, ce qui je dois le reconnaître peut mettre en branle quelques émulations et envisager quelques questions (et si certains n’accrochaient pas / plus et n’osaient simplement pas le dire ?). Si cela peut te rassurer, t’éclairer à l’image de ces loupiotes, qui elles restent bien ternes, jusqu’à encore hier soir (faux hasard anticipant ton message ?)
j’attendais avec bémol tout le monde depuis plusieurs semaines, personne ne réagissait à ses chapitres respectifs, sauf toi (!). Là, la vie commence à reprendre doucement pour l’un, et à ne pas en douter très vite pour les autres également. Les étourderies sans réponses vont se corriger, les absences de réactions deviendront des attentes ping-pong, et c'est certainement moi qui finirai par en manquer du temps…
D'ailleurs, quant au temps, celui de et dans notre histoire, il ne faut pas te sentir frustrée et encore moins te retenir. S'il est vrai que par le passé j'ai tenté de garder une certaine unité de ce dernier, aujourd'hui ce n'est plus à l'ordre du jour ; la faute et grâce aux (re)découpage des chapitres, ainsi qu'à certaines longueurs – d'absence et de message – qui m'ont obligé à me positionner : soit je profitais de cette attente pour lever le pied sur ce morceau de projet au profit d’autres (oui j’en ai beaucoup 2015-16 sont des années chargées et riches), au risque de me laisser corrompre par la langueur, celle-là même que tu viens à reprocher, et on ne sait tous que trop bien les conséquences lorsque l’on lève un peu trop le pied ou repousse à un plus tard : on en perd toute motivation et envie ; soit je profitais de ces occasions involontaires pour enrichir des pans d’histoire et poursuivre avec envie ceux – celle – qui me motivaient, à aller plus loin, plus vite. Le choix fut et est facile. D’autant plus encore pour moi, ces chroniques n'étant pas qu'une simple partie de PbF que l'on pourrait mettre en pause pour mieux en ouvrir une autre... (Je suis venin !)
Alors Kelley, de par ton aveu de plaisir, qui suscite chez moi rougissement et sympathie en retour (tu sais me caresser dans le bon sens du poil, là oui ça devient tendancieux !), tu peux avoir l’esprit tranquille – et t’apaiser un peu par la même occasion – tout va bien et tout ira bien dans le meilleur des mondes pour ton
Je suis Providence (Hors-scène·Seconds rôles). Je n’ai pas l’intention de te freiner. Nous continuerons en privé à faire s’éclater nos personnages respectifs.
Kelley Doe a écrit :Viendrons-nous à nous croiser ?
Comme je t’avais déjà répondu quelques messages plus haut : « Oui, il est prévu que vous évoluiez sur la même chronologie, parfois même à la minute près. Tout comme il est prévu que vous évoluiez également sur des chronologies différentes. Une vraie réponse de Normand qui s'explique aisément : cette histoire est entièrement construite autour de chassés-croisés comme vous le savez, alors forcément... on se chasse, on se croise ! » Aujourd’hui, seule variation dans ma réponse, et pas des moindres, le temps de conjugaison : Il
était prévu que vous évoluiez sur la même chronologie… Là, cela me semble bien compromis.
Cela ne veut pas dire que vous ne viendrez jamais (plus) à vous croiser – ou à vous chasser d’ailleurs. Je réfléchis et comptais dans ce sens proposer dans les prochains temps (très vite), à ceux qui sont les plus impliqués/actifs/présents/disponibles, un agrément supplémentaire s’accordant très bien avec ce récit. Affaire à suivre…
Kelley Doe a écrit : peut-être juste que [...] c’est moi qui cherche à être trop sociable. [...] Avant de me prendre un retour de chaise, de bâton ou juste un bon vent d’hiver, [...] je ne suis pas non plus qu’une sauvage.
Ni l'un ni l'autre, mais il ne faut vraiment pas négliger le temps disposé et dispensable par tous, ainsi que du degré d'implication imputable, à défaut de consommation, là encore pour un passe-temps – car si ça ne l'est pas pour moi, travail oblige, ça reste bien pour vous
qu'un simple loisir – des plus chronophages. (Sans même parler de l'exercice intellectuel à temporiser avec le plaisir éprouvé.)
Et quand on sait que le mois de Novembre sera un mois où, cette fois, je serai celui quasiment aux abonnés absents, de par
le NaNoWriMo d’une part (qui m’accompagne cette année ?), et de l’autre car je serai toujours dans le blast d’un gros très gros social projet que je m’apprête à lancer d’ici quelques jours – et dont l’un de vous a déjà pu lire un morceau...
Mais ça serait bien un comble sur un projet comme celui-ci, celui qui nous réunit, d'être considéré comme « trop » sociable ; il est fait mention de
Il était u̶n̶e̶ notre fois... dans son nom, pas de Il était u̶n̶e̶
ta fois, ni de « je » ni de « chacun de son coté » !
La discussion a naturellement et aura toujours sa place. Pour reprendre le vocabulaire rôlistique ainsi que la phrase que j'écrivais il y a quatre ans, ailleurs : « Le hors-roleplay est inhérent et important à toute partie de jeux de rôle. Il permet de relâcher la pression tout en créant des liens d'affect soudant le groupe. », sous toutes ces formes, même si
énergique, même hors cadre, même futile, même celle avec une agression compulsive de smileys à outrance (ce n’est pas ta faute, je n’aime pas beaucoup beaucoup ces simulacres d’émotions ; mes armes, les mots, trop). Il ne faut pas hésiter à se faire force de proposition en ce sens, comme tu le fais.
Nous sommes entre gens de sympathie disais-je, mais également et surtout d'intelligence. Nous nous comprenons – sans nécessité de dictionnaire (!) – et c'est justement dans ce sens que les invitations aux dialogues seront toujours les bienvenues, et traitées pour ma part avec beaucoup d'intérêt.
Graou de barbe,