[Chatterbox] Messages de service 2015

[Kelley Doe]

J'aime beaucoup l'idée, comme le fait d'avoir ajouté la réponse rapide (par contre ça m'oblige à connaître tous les raccourcis des smileys !!!) *D'ailleurs c'est moi ou ils ont subi un cycle en machine à 90°C ???

Puis comme on ne peut pas écrire dans le sujet bla-bla hrp d'une autre histoire que la sienne, ou les siennes pour Hervé-Nurse-Coalman-Jennings qui est partout , là au moins on pourra se glisser des petits mots sous les tables...

Merci Le Gratte-Papier

[Happily ever after]

Cool moi aussi j'adore l'idée, et comme ça je pourrai vous indiquer les atrocités que je lis dans vos chapitres publics sans pouvoir y répondre (on me cache dans les souterrains, ensevelie sous les dictionnaires, Bescherelle et encyclopédie) ... N'est-ce pas Canton et Constantin ?

[uaervaftnecniv]

« Pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font ! »

Sinon, j'en profite pour annoncer, du moins centraliser l'information : Tout le mois de novembre je serai aux abonnés absents, faute au NaNoWriMo – qui m'aime me suive...
Il n'est pas impossible que je fasse de courts passages, mais si c'est le cas, ils le seront tout autant pour mes différentes histoires.

Graou de barbe,

[Happily ever after]

Ayons une pensée émue pour l'équipe de relecture au mois de novembre. Par pensée émue, je veux dire rhum arrangé, j'en connais qui vont en avoir besoin !

[uaervaftnecniv]

Vipère ! D'autant que si j'arrive à boucler le roman du NaNoWriMo comme je le souhaite (mon objectif personnel au-delà des 50K), il ne devrait pas être en phase de relecture-correction avant le milieu fin du premier trimestre 2016 ; largement le temps pour elles de s'enivrer et prendre des forces...

Sinon, j'en profite pour faire la copie des statuts postés ici et là sur Facebook et Twitter – économie de mots en ce moment :

Sur la fin de semaine, je descends sur Toulouse, pour 72h, entre autres pour récupérer le dernier livre « Avec tes yeux » de Sire Cédric – dédicacé s'il vous plait (!). C’est l’occasion de me faire suivre vos inratables à voir – visiter – ripailler – flâner au coeur de la ville rose...

Pour le moment, voici les différents recommandations que l'on m'a faites :

• Restaurant des abattoirs Chez Carmen ;
• Restaurant Ô Boui Boui Lao ;
• Musée Les Abattoirs ;
• Basilique Saint-Sernin ;
• La Citée de l'Espace ;
• Le Couvent des Jacobins ;
• Hôtel de Bernuy et d’Assézat ;
• La Chapelle des Carmélites ;
• La Maison de l'Inquisition ;
• Voir un spectacle au théâtre du Capitole ;
• Flâner le long du Canal du Midi, dans les rues de la ville, juste flâner...

[Julian Nurse]

ou les siennes pour Hervé-Nurse-Coalman-Jennings qui est partout

Une créature ectothermes ayant été cité par Vincent, je rebondirai en disant que si contrairement à elles, ma température corporelle ne s'adapte pas à mon milieu ambiant, j'ai tout comme pour la plupart d'entre elles, la faculté de me faufiler un peu partout.

Ceci dit j'aime beaucoup l'idée également. Ne manque plus que le crépitement des flammes d'un bon feu, une boisson revitalisante et quelques douceurs à grignoter.

[KeM]

*D'ailleurs c'est moi ou ils ont subi un cycle en machine à 90°C ???

Effectivement les émoticônes ont été réduits de quelques pixels (30 px contre 50 px initialement) pour éviter les déformations des messages, principalement lors d'une consultation du forum sur mobile.

[uaervaftnecniv]

Revenu de mon interlude Toulousain. Vivant ! un peu. Épuisé. 2 kilos de plus si j'en crois ma balance (mais ça doit être les blocs de foie gras dans mon sac), et un nombre insolent de kilomètres parcourus à pieds dans la vieille ville.

• Restaurant des abattoirs Chez Carmen

Hervé, tu aimerais. Beaucoup ! Autant que Le Louchébem que nous avions fait. Oh oui...

[Trixie Coalman]

Je confirme sans hésitations. Par contre le foie gras, tu es sûr que c'est bien dans ton sac qu'il se trouve....

[Kelley Doe]

Je confirme sans hésitations. Par contre le foie gras, tu es sûr que c'est bien dans ton sac qu'il se trouve....

DANS SON CUL !!! Pardon, c'était trop tentant.

Et joli nouvel avatar que voilà Hervé, tu as aimé le film ?

[Trixie Coalman]

Je confirme sans hésitations. Par contre le foie gras, tu es sûr que c'est bien dans ton sac qu'il se trouve....

DANS SON CUL !!! Pardon, c'était trop tentant.

Oh!!! Je suis choqué! Le fleuron de la gastronomie française aussi peu considéré, c'est vraiment choquant. Connaissant Vincent, ce devait être du bon en plus.

Et joli nouvel avatar que voilà Hervé, tu as aimé le film ?

Beaucoup, une des plus grosses claques de cette année. J'avais aussi beaucoup apprécié Prisoners du même réalisateur. J'ai cru comprendre qu'il t'a beaucoup plu également...

[Kelley Doe]

Oh!!! Je suis choqué! Le fleuron de la gastronomie française aussi peu considéré, c'est vraiment choquant.

Mais qui dit que je ne considère pas le séant de Vincent ? (Cette phrase est étrange, très étrange...)

Beaucoup, une des plus grosses claques de cette année. J'avais aussi beaucoup apprécié Prisoners du même réalisateur. J'ai cru comprendre qu'il t'a beaucoup plu également...

Grosse claque pour moi également, j'y allais sans a priori, sans même avoir vu la bande annonce, et il m'a retournée, littéralement. Je m'attendais vaguement à un film d'action, pas à en ressortir déboussolée. Le terme claque est approprié !

Je ne connaissais pas ce réalisateur, je vais m'intéresser à ses autres films.

[uaervaftnecniv]

... sac – mon séant – le fleuron de la gastronomie française – grosses claques – Emily Blunt ; j-je... ça va trop loin pour mon esprit embrumé.

[Kelley Doe]

Une fessée et ça repart !

[uaervaftnecniv]

Un simple détail, je ne pensais pas que cela nécessiterait un message de service, mais comme une conséquence non conséquente s'est présentée ce week-end (@Ronan : Roger ! suis dans le Métro, là dans 3 stations ; à tout de suite en terre de Tanaephis.) autant finalement en faire un :

Quelques temps que cela me démangeait, la faute d’une vidéo (« Look up », de Gary Turk), maintenant c’est fait : j'ai raccroché le téléphone portable (à jamais ?), me désintoxique, vis aux seules notifications push-up…

Dans un premier temps, et pour des raisons logistiques / professionnelles, je conserve mon numéro de téléphone, inutile donc de le jeter à la poubelle si vous l’avez dans votre carnet d’adresses. Par contre il a régressé pour ne redevenir qu’un simple téléphone, au revoir le mobile, juste fixe, posé à côté du bureau que je consulte le matin en m’arrachant les cheveux (!) sur ma comptabilité. Un 07 avec un joli combiné fixe comme dans l’ancien temps, celui avant le bogue des années 2000 ; où l’on s’autorisait encore à sortir sans application pour nous signifier que le RER ABCD-L13 va nous faire arriver en retard de 11 minutes, on le sait, il est et sera toujours bondé et en retard ; ou que dans deux rues en tournant à cette gauche-là nous arriverons à destination, sans surprise nous y sommes arrivés, sans surprise... ; où l’on partait courir pour suer et non pour (se) prendre en photo (avec) son capteur d’activité ; où l’on lisait un livre – papier ou numérique, oui ! les liseuses existent depuis longtemps – sans être distrait par un poke-tweet-like-crush ou que sais-je encore ; où la moindre discussion avec l’autre n’était pas interrompue par une recherche puis argument de fin de non-recevoir estampillé « Source : Internet » ; où l’on prenait un latte pour prendre un latte, sans vouloir le prendre en photo, sans chercher sitôt #savouré à se noyer dans nos flux plus bruyants que les brouhahas du café ; parfois on prenait un jus bio et une salade avec du quinoa, mais uniquement pour se donner bonne conscience ! Ou pire, on aimait vraiment ça !
D’ailleurs non, on ne s’autorisait rien, on ne se posait pas la question, on vivait, on profitait, sans interruption, sans perte de temps ni de données (à leurs profits ?), et dans le meilleur des cas on discutait avec un-e gens… C’était social. C’était plus intime. C’était pas nécessairement mieux, parfois même rocambolesque (« mais puisque je te dis que c’était à droite, là ! »), mais au moins on s’en souvenait sans avoir à regarder une extension de soi, à recharger le soir…

Je ne crache pas dans la soupe, au-delà de ma génération qui m’oblige à accepter ses lettres, je suis et reste un connecté – FOLLOW ME ! C’est nécessaire. Professionnellement tout d’abord, ici et là, partout, en nom propre ou sous alter ego, puis pour la culture, surtout pour elle, pour accompagner les générations futures, encore plus pour eux, pour garder l’esprit ouvert et critique ! Pour m’assurer qu’au milieu de toute l’indignation on ne vient pas à me faire RT des vessies pour des lanternes. Car oui être connecté, notre smart-omniscience nous assure de pouvoir être et savoir. « Je suis donc je pense », aujourd’hui cette maxime pourrait-être je suis connecté donc je sais ou j’y suis donc j’ai su. Je ne sais plus trop – j’attends la prochaine mise à jour.
En attendant, à défaut de déconnecter, [je] raccroche !

Alors, comment me joindre ? Comme avant. Rien n'a changé. Pour vous en tout cas. Même si j’ai toujours préféré la voie courriel@ – n’oubliez pas de lécher votre écran ! – je reste joignable un peu partout, et même par téléphone. Seulement n’espérez plus avoir de réponse immédiate. De toute façon, il n’y a jamais d’urgence. Jamais.

ENVOYER ↩︎

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(Sinon, j'envisage d'arrêter d'acheter des jeux de rôle dont les maisons d'édition refusent de commercialiser la version PDF, mais je râlerai et en ferai l'annonce une fois prochaine comme je suis sûr que cela vous intéresse, dans le même vlog que celui expliquant pourquoi j'ai arrêté les chaussures classiques, ou l'usage du savon et mousse à raser...)

[Kelley Doe]

Je ne relèverai que deux choses :

j'ai raccroché le téléphone portable

Comment devons-nous désormais t'envoyer nos MMS de boobs, fesses et genoux pour te soudoyer du bon avenir de nos protagonistes ? Ouvres-tu une volière pour pigeons voyageurs ? 3615 Vincent ?

dans le même vlog que celui expliquant pourquoi j'ai arrêté les chaussures classiques

EnjoyVincent, c'est toi ? Tu fais aussi dans le masque boue purifiant et matifiant de toute façon...

[James A. H. Orne]

Ecoute Kelly, envoie les photos sur mon portable à moi, je transfèrerai ensuite à Vincent ;)

[Kelley Doe]

Ah ah !!

Dans un registre moins joyeux, un petit coucou à tous en ce week-end d'horreur. En espérant que vous n'ayez pas été directement touchés par cette tragédie. Mes mots sont maladroits, mais le choc est grand. Pensées pour vous tous.

[James A. H. Orne]

Pareil. Tes mots ne sont pas maladroits, dans ce genre de situation, c n'est jamais simple, personnellement je ne sais jamais trop comment dire les choses. Du coup, je n'ai rien écrit. C'était à 500 m de chez moi mais on n'était pas de sortie vendredi soir, heureusement. Je reprends tes mots, simples et directs : pensées pour vous tous.

Vincent, je t'avais écrit en janvier car tu avais été très affecté par les attentats, je ne pensais pas que ça se reproduirai si vite. Ca semble idiot mais vivons, continuons à vivre comme nous le faisions et parlons, parlez avec vos proches, vos amis, votre famille et n'oublions pas. Même si ce n'est malheureusement et certainement pas fini.

Biz.

[Happily ever after]

Même si c'est un peu délicat, ou que les mots sont difficiles – impossibles – à trouver, n'hésitez pas à juste laisser un point, un mot, pour vous compter... Même si nous sommes peu de parisiens sur le forum, ça nous permettra de savoir que tout va pour le mieux, enfin on se comprend...

Du côté de Vincent, je n’ai pas réussi à le joindre depuis ce week-end, si le le bandeau de deuil (merci beaucoup !) a fait son apparition et "rassure", son statut Facebook laisse penser qu'il va rester silencieux quelques temps. Jane, tu confirmes ?

Je joins mes pensées aux vôtres.

[Julian Nurse]

Il est effectivement difficile de trouver les mots.
Je suis parti de l'autre côté de l'atlantique dimanche depuis Paris, les vols ayant été maintenus.

Il y a de quoi rester silencieux. C'est choquant, traumatisant.
Je souhaite de tout cœur que personne n'ait de proches concernés par cette barbarie et mes pensées vont aux familles de toutes les victimes qui ne souhaitaient qu'une seule chose là ou elles étaient, profiter de la vie tout simplement.

[Kelley Doe]

Je suis contente de lire vos petits mots, voir vos signes de vie. A proximité, de l'autre côté d'un océan, même si nous ne nous connaissons que virtuellement, ça rassure de vous savoir là.

C'était à 500 m de chez moi mais on n'était pas de sortie vendredi soir, heureusement.

Et ça fait trembler de savoir que tu étais si proche...

Jane, tu confirmes ?

Oui, je confirme, Vincent est affecté, personnellement (les mauvaises nouvelles sont arrivées, une puis quatre, bien trop nombreuses) et moralement, comme nous le sommes tous face à cette barbarie. Il trouvera des mots plus justes pour en parler (ou pas) quand il sera prêt, quand les cérémonies seront passées, je ne veux pas le faire en son nom. Mais en ce moment, tout comme en janvier, il se replie, se recentre... peut-être même un petit peu plus.

Je souhaite de tout cœur que personne n'ait de proches concernés par cette barbarie et mes pensées vont aux familles de toutes les victimes qui ne souhaitaient qu'une seule chose là ou elles étaient, profiter de la vie tout simplement.

La vie continue, reprendra, YOLO comme disent les poètes modernes, et en attendant, des câlins à tous. Et profitons à fond des gens que nous aimons, après ce douloureux rappel que tout peut s'arrêter en un claquement de doigt. Et oui, pour une fois, je n'ai pas envie de mettre de smiley, c'est dire...

[James A. H. Orne]

Merde, fait chier pour tous ces pauvres gens et pour Vincent.

[Happily ever after]

Merci à vous pour ces petits mots, ces quelques nouvelles. Même s'il n'est jamais agréable de les lire quand elles ne sont pas bonnes... Mes pensées à Vincent (Jane je compte sur toi pour lui transmettre nos amitiés, à ta façon ; on se voit vite pour boire un thé ?), à vous tous. Beaucoup de courage et de pensées positives. Nous en avons tous besoin en ce moment, et les temps à venir.

Dites Oscar Wallace, Nicolas C., Fafa, Erasillia, Canton Everett Delaware, et tous ceux que je dois oublier ou que je n'ai pas vus se connecter ces derniers temps (multicomptes peut-être ?)... vous êtes dans le coin ? Vous venez nous dire un petit bonjour, juste un mot ? Histoire que l'on puisse s'assurer que tout va bien de votre côté.

[Canton Everett Delaware]

Canton Everett Delaware est toujours des votres, et de mon petit coin de Vendée je pense à vous sur la capitale, et aux autres. Vous avez tout mon soutien et toute mon affection dans ce tragique moment. (bisou a Vincent..., et aux autres!)

[KeM]

Tous les mots et élans sont toujours les bienvenus sur ce forum.

Pour accompagner ce recensement qui rassure, voici les éléments que je suis en mesure de vous communiquer :

• Nicolas C. et Fafa se sont connectés récemment et postent l'un comme l'autre dans le sous-forum privé « Fumble » ;
• Erasillia, sa dernière connexion sur le forum date du 15 novembre 2015, 48h après les attentats ;
• Oscar Wallace, sa dernière connexion sur le forum date du 9 octobre 2015.
• Vincent, je viens de l'avoir par téléphone, il n'est pas au top de sa forme, assez sombre, mais il a lu vos messages et attentions, vous remercie, et m'a confirmé également avoir vu Nicolas C. et Fafa ce week-end ; il reviendra dans peu de temps, comme le disait Jane (veille bien sur lui), sitôt s'être retapé et avoir enterré ses amis. En attendant j'ai / nous avons la barre du navire (et même les clefs de sa réserve de whisky pour qui veut... merci les scripts shell !)

Profitez-en pour faire résonner ce lieu de vie, de jeux à la con, de flood, d'images de chatons, de tout ce que vous voulez.

– KeM.

[James A. H. Orne]

Merci pour les nouvelles Kem. Ca ne désemplit pas de gens qui passent se recueillir au petit Cambodge. Pour moi, prendre un simple café ou voir sa famille tous les soirs prend un autre sens depuis le 13/11.

[KeM]

Je vous en prie. Si je peux vous aider de quelques manières n'hésitez pas à me mentionner, j'essayerai de réagir au mieux et plus vite.

– KeM.

[Happily ever after]

Pour moi, prendre un simple café ou voir sa famille tous les soirs prend un autre sens depuis le 13/11.

Je crois que ça a fait un sacré électrochoc à pas mal de monde. Ca nous a rappelé qu'on devrait tous s'aimer un peu plus, entre autres (je prends le relai de Jane/Kelley/flowerpower sur ce coup-là !)

[uaervaftnecniv]

Je n'ai pas toujours les mots, ou l'envie de les trouver. Juste : Merci. Graou de barbe, tous.
Bientôt les fêtes, l'occasion de boire une grande rasade d’eau de vie (vivons !). Réveillons(-nous) ! Elle sera belle cette année ; on se le promet d’accord ? Je compte sur vous, sur nous ! Nous le méritons. Dites-le.

[Julian Nurse]

Antoine Leiris qui a perdu son épouse au Bataclan a dit qu'ils n'auraient pas sa haine.
https://www.facebook.com/antoine.leiris ... nref=story

J'ai été soufflé par ses mots. C'est... non en fait cela ce passe de tout commentaire.

Alors oui il faut vivre, finir cette année en beauté et démarrer la nouvelle sur les chapeaux de roue.
Nous sommes vivants nous avons cette chance, nous nous devons de vivre.

[uaervaftnecniv]

Son texte est-il le reflet de la sagesse ou d'un miroir du manque ? Peu importe. Ça n'enlève rien aux mots, aux maux.
Contre le gré de (qui, quoi ?), je ne souhaite et ne suis ni l'un ni l'autre.

[Kelley Doe]

Je n'ai pas toujours les mots, ou l'envie de les trouver. Juste : Merci. Graou de barbe, tous.
Bientôt les fêtes, l'occasion de boire une grande rasade d’eau de vie (vivons !). Réveillons(-nous) ! Elle sera belle cette année ; on se le promet d’accord ? Je compte sur vous, sur nous ! Nous le méritons. Dites-le.

Bon retour parmi nous. J'ai transmis les messages, je prends ma dose de graou, et à tous. Oui nous le méritons. Oui je le promets. Oui !

Antoine Leiris qui a perdu son épouse au Bataclan a dit qu'ils n'auraient pas sa haine.
https://www.facebook.com/antoine.leiris ... nref=story

J'ai été soufflé par ses mots. C'est... non en fait cela ce passe de tout commentaire.

Je ne sais que penser de ce message (même si concrètement, mon point de vue importe peu, chacun gérant son deuil à sa façon sans avoir besoin de l'avis et approbation du reste du monde), tout comme "les méchants ont des armes nous avons des fleurs" ; cette sagesse forcenée, ce pacifisme à toute épreuve face à l'horreur, la barbarie, la monstuosité me semblent parfois en décalage avec la réalité de ce monde.
Dit celle qui arbore en signature une citation de Gandhi...

[Julian Nurse]

Vu comme cela je suis d'accord avec toi. Ce n'est pas ce que j'ai ressenti en le découvrant. J'y ai vu le refus de leur accorder la haine, la rage qu'ils cherchaient à provoquer. Lui savait et sait (probablement) encore faire la part des choses et ne pas faire d'amalgame. Que ce serait-il passer s'il avait exprimé toute sa colère? Qu'aurait-il trouvé comme écho chez les maintes et maintes personnes pour lesquelles tous à mettre dans le même sac est leur maxime quotidienne? Le risque d'un rejet en masse, le discrédit jeté sur une religion sans faire la part des choses et le terreau fertile pour un recrutement encore plus facile, encore plus nombreux, dans un cercle infernal sans fin. Il me semble que c'est aussi cela qu'ils recherchent et qu'ils obtiennent. Qui veut encore des réfugiés qui fuient les massacres?

[uaervaftnecniv]

Passage rapide : Je suis en tournage depuis hier et pour encore cette grosse nuit, puis il y aura un bref aller-retour jeudi au Festival Paris Courts Devant, ne vous affolez donc pas de mon silence sur nos Histoires respectives ou sur les messages privés.

Là, sieste time !

[Kelley Doe]

Que ce serait-il passer s'il avait exprimé toute sa colère?

Tu soulèves un point intéressant : On attend de ces gens qui ont vécu une tragédie personnelle qu'ils expriment quelque chose. N'est-ce pas une part de voyeurisme ? On se doute bien, quoiqu'ils puissent dire, écrire, que ces gens sont dévastés. La vie ne reprend pas normalement au lendemain de la perte d'un être cher. Mais on guette leur réaction comme un modèle, un exemple à suivre. Avec quel impact ? S'il avait dit "je veux les étriper de mes propres mains", sans faire le moindre amalgame, cela l'aurait-il rendu moins humain ? Moins sage ?

[Julian Nurse]

N'est-ce pas une part de voyeurisme ?

Du voyeurisme? Non. J'étais catégorique dés que j'ai lu ta réponse; j'ai quand même pris le temps d'en vérifier la définition. Le voyeurisme n'est pas d'attendre une réaction, c'est se repaître de la souffrance et des malheurs d'autrui. En dépit de mon relatif manque de confiance dans l'humanité en général, j'aime accroire que ce ne fut le cas que pour une frange infime de la population.
L'homme est un animal sociable et il est normal de nous sentir concernés par ce qui arrive à nos contemporains.

S'il avait dit "je veux les étriper de mes propres mains", sans faire le moindre amalgame, cela l'aurait-il rendu moins humain ? Moins sage ?

Je ne pense pas que cela l'aurait rendu moins humain.
Moins sage... Je ne suis pas violent et je réprouve les gens qui veulent se faire justice par eux-même (être conscient que je n'agirais peut-être pas autrement si j'étais dans la même situation n'est pas une raison). Je ne suis pas non plus un adepte de la non-violence, pas plus que je n'ai envie de tendre l'autre joue. La réponse sera vraiment différente pour chacun.

Par contre l'impact aurait été plus fort s'il avait dit cela car je suis persuadé qu'il aurait été nettement plus relayé dans ce cas de figure.
Le malheur est plus vendeur que le bonheur. Ah tient la boucle est bouclée. Alors voyeurisme finalement? Peut-être pas nécessairement. Plutôt une faiblesse humaine à se sentir un peu mieux en constatant que d'autres vont plus mal que vous.

[Kelley Doe]

Le malheur est plus vendeur que le bonheur. Ah tient la boucle est bouclée. Alors voyeurisme finalement? Peut-être pas nécessairement. Plutôt une faiblesse humaine à se sentir un peu mieux en constatant que d'autres vont plus mal que vous.

Cette conclusion est absolument parfaite, et je n'ai rien à y ajouter d'ailleurs

[uaervaftnecniv]

Votre échange, Hervé et Jane, me rappelle cette citation – tronquée, sinon ce n'est pas amusant – du Bapu : « Mieux vaut être violent lorsque la violence remplit notre coeur, que de revêtir le manteau de la non violence pour dissimuler notre impuissance. »
J'ai l'honnêteté de n'apporter ni eau ni moulin à votre débat d'intelligence, quoique, mais est-ce si important ? Seuls ceux qui restent ont matière à justifier leurs vécus (sic) et critique de la raison pratique.

Oui, la fatigue rend mon humeur légère, n'est-ce pas ? Pour la peine je vais aller relire par coeur La conscience, de Victor. L'oeil de Caïn n'est pas si loin, fatum.

Je suis vert. Je viens de m'apercevoir que j'avais perdu tout ce que j'ai écris pour Peyton durant le mois de novembre. Ma foutu clé USB ne veut pas me rendre mes écrits! Pourquoi ce genre de truc arrive toujours quand on a pas pensé à planquer des copies un peu partout?

Excusez-moi, surtout toi Hervé, mais je ris un peu beaucoup fort ! (En opposition aux lignes précédentes.) Combien de fois devra-t-on vous le dire et le redire : toujours, toujours, TOUJOURS travailler en contenu dupliqué hors ligne dont l'une des copies sur un cloud ! Même quand on croit que ça n'a pas tant d'importance. Tout a toujours de l'importance, surtout l'impermanent.
Cela évite bien des soucis. Parole de personne qui a déjà perdu bien des trucs – qu'il ne fallait surtout pas perdre, naturellement.

La boucle est bouclée.

[uaervaftnecniv]

Mes amis, certes avec un peu de décalage (pas de repos pour les forcenés !), et à défaut et regret de ne pouvoir avoir le plaisir de partager de visu et de barbe avec vous un grand verre de lait de poule, aromatisé au malt, laissez-moi vous offrir mes voeux et ma sympathie en cette période de fêtes, alors que vous devez sans doute et sûrement être en train de préparer celle d'après-demain.

Comme je le disais chez Mark, pour Noël, « permettez-moi de vous souhaiter d'être aux côtés de ceux que vous aimez, que vous aurez choisis – amis, famille, proches, inconnus, vous-même... – et de leur témoigner cette joie, une embrassade, votre amour ; sans perdre le souvenir des autres, sans distinction, sans confession, les oubliés, les égarés, les juste-plus-là, ceux pour qui la chance ne comptera que sur nous ; n'est-ce pas cela le sens [...] des fêtes, et qui sait même, peut-être, de la Vie... »

Graou de barbe, – encotillonnée !

[Kelley Doe]

Joyeuses fêtes à tous !

Pour rendre encore plus festive cette période déjà bien chargée en émotions, paillettes, guirlandes et boules diverses, voici un rare cliché de ladite barbe encotillonnée.

Vous noterez également la coiffure sylvestre totalement de saison, ainsi que le goût prononcé pour la dorure corporelle. Elégance, sobriété, raffinement.

Bonne fin d'année à tous, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !