« Mais c'est à vous que je pensais
(Hors-scène·Seconds rôles) »
— par Vincent Favreau
Quelque part, coincés dans un lieu confiné, sans savoir comment ils y sont arrivés, au coeur d’un cahotement continu qui accentue leurs nausées et vertiges, 3 hommes et 1 femme prennent la mesure de la situation ; tous se tortillent en roulant des yeux apeurés.
Ils se sont éveillés sur un sol de plastique, froid et propre. Une lumière incréée irradiant du plafond. Autour, des respirations fébriles. Leurs os et crâne les font souffrir. Ils ont été drogués, modifiés, trainés par terre. Leurs vêtements sont sales et froissés. A première vue ils ne se connaissent pas. Leurs poignets sont attachés par de la résine qui glue. Ça brûle la chair.
Ils sont à la merci d’un maniaque et celui-ci tient aussi leurs proches entre ses griffes.
Qui n’a jamais déclaré qu’il sacrifierait tout pour ceux qu’il aime ?
[Carl Gustav Jung a dit : « Un homme sain ne torture pas ses semblables, en général ce sont les victimes qui se changent en bourreaux. »]