« Mais c'est à vous que je pensais
(Hors-scène·Seconds rôles) »
— par Vincent Favreau
Quelque part, coincés dans un lieu confiné, sans savoir comment ils y sont arrivés, au coeur d’un cahotement continu qui accentue leurs nausées et vertiges, 3 hommes et 1 femme prennent la mesure de la situation ; tous se tortillent en roulant des yeux apeurés.
Ils se sont éveillés sur un sol de plastique, froid et propre. Une lumière incréée irradiant du plafond. Autour, des respirations fébriles. Leurs os et crâne les font souffrir. Ils ont été drogués, modifiés, trainés par terre. Leurs vêtements sont sales et froissés. A première vue ils ne se connaissent pas. Leurs poignets sont attachés par de la résine qui glue. Ça brûle la chair.
Ils sont à la merci d’un maniaque et celui-ci tient aussi leurs proches entre ses griffes.
Qui n’a jamais déclaré qu’il sacrifierait tout pour ceux qu’il aime ?
[Carl Gustav Jung a dit : « Un homme sain ne torture pas ses semblables, en général ce sont les victimes qui se changent en bourreaux. »]
Genre :
Thriller psychologique ; contemporain.
Création originale ?
Oui. Dans une intrigue parallèle de la nouvelle Mais c'est à vous que je pensais, pont entre les second et troisième tomes du cycle Les Chroniques de Providence – Tales of The Divine City, issus de la saga transmédia ɔʁiʒinɛl, créés–écrits–fracturés par Vincent Favreau (« myself » donc, comme l'on dit).
Inspirations :
Tous les écrits, films, séries télévisuelles, se déroulant le long d'une longue route sans destination finale des USA. Mes préférences vont peut-être à Une viré en enfer, Déviation Mortelle ou Le voyage de la peur pour le genre du récit d'horreur routier, Saw pour les situations « SI tu devais choisir... » anti-manichéennes, tous les romans ou presque de Stephen King qui dépeint si bien l'Amérique, Black Mirror pour le rapport révélateur de l'espèce humaine, sous couvert de mettre en avant les technologies et leurs dérives, et naturellement à Mais c'est à toi que je pense à qui j'emprunte la déclinaison du titre, par sympathie d'hommage, et, car, j'aurais surtout aimé être le premier à en avoir l'idée.
Préambule :
Le quatrième de couverture, si je l'ai bien rédigé, devrait remplir sa mission en vous faisant comprendre que l'Histoire sera tout sauf douce et agréable pour ses Protagonistes.
J'ai longuement hésité et débattu – pas seulement avec moi même, rassurez-vous sur et de mon état mental – sur l'apposition ou non de l'étiquette « Disclaimer PGI : Mature », et de sa terminologie. L'inconvénient étant que je n'arrive pas à être fixé et d'accord sur le terme « mature ».
Toutes mes histoires sont « matures », du moins celles écrites pour un public adulte.
Les termes « dérangeant – glauque – malsain » devraient plus convenir, mais pourtant, ils me gênent encore car ils sont empreints par défaut de morbide. Ce qui ne sera pas le cas, au sens littéral du terme.
Finalement, la meilleure façon de décrire l'essence de ce récit se résumerait à indiquer qu'il va être question de morale dans cette Histoire et des choix difficiles que l'on doit assumer. (Ah cet éternel mantra !) J'ai recherché l'efficacité d'une série B pour dériver insensiblement vers l'équation morale.
Ce préambule est là pour bien appuyer sur le fait que cette Histoire n'est pas et ne sera pas faite pour être coécrite / jouée par tous, et cela malgré le fait que nous soyons entre gens adultes et de sympathie. Certains peuvent avoir l'habitude de mes écrits, souvent très explicites dans les perceptions et ressentis... j'irai encore plus loin ! (Relisez ma citation préférée en guise de signature.) Il va bien être question de morale.
Pourquoi tant de précaution alors que l'Histoire ne sera qu'une transposition d'une nouvelle écrite et destinée à être publiée, et faisant la jonction entre deux volumes d'une saga pourtant pas estampillée de ce disclamer ? Car j'estime, peut-être à tort, qu'il existe une frontière bien tangible entre être lecteur d'une fiction – aussi dure ou crue puisse-t-elle être – et être (co)acteur dans cette même fiction. Le premier perçoit et si l'auteur fait bien son travail se joue également de son empathie lors de sa lecture ; le second traduit une variante plus ou moins éloignée de ses propres ressentis pour (co)écrire les choix de son personnage. La frontière devient plus fragile. La fracture plus sismique.
Protagonistes :
Cette Histoire est prévue pour 4 Protagonistes, trois hommes et une femme, qui interpréteront des citoyens américains normaux de 39 à 99 ans, assis dans leur quotidien et vie de Providence, Rhode Island. Une mixité est plus que nécessaire, tant sociale, qu'ethnique ou d'âge.
- Hervé (Peyton Jennings)
- Jane (Shannon Greene)
- Pierre (Kagney Linn Karter)
J'ai rêvé d'une Histoire sans limites.
De celle qui sème la ruine humaine,
Sans tragédie ou hasard ;
Dans sa folle profusion de mots…
Il est temps ; Ecrivons et Vivez-la !