Il était u̶n̶e̶ notre fois…

Tout-le-Monde aujourd’hui est un homme heureux. Il s’est rasé sous la douche en repensant à son rêve de la nuit précédente, et à celui qu’il fera la suivante. Il s’est habillé avec sa combinaison grise d’ouvrier, puis a ajusté ses cheveux devant le miroir de la porte. Dehors le vent bruisse dans les feuilles des arbres bordant l’avenue, et le soleil, filtrant à travers le ciel immobile, se colle par plaques sur les trottoirs bitumés. Comme chaque jour il prend son petit déjeuner au café de la station-service : une pleine tasse de café noir avec un sucre et demi, deux oeufs cuits des deux côtés et trois morceaux de bacon, accompagnent un grand verre de jus d’orange fraichement pressé. Il profite de sa pause matinale pour lire le journal. La presse locale contient des articles très intéressants sur la vie des habitants. Les mots-croisés l’occupent jusqu’à dix heures moins le quart.
Tout-le-Monde est un homme seul, aujourd’hui encore il va errer quelques temps dans une grande cité abandonnée, vide. Et nous qui allons l’observer, par le trou d'une serrure, sommes invités à partager ses émotions et ses errances…

[Hazrat Ali a dit : « Qui comprend l'humanité recherche la solitude. »]

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Genre :
Fantastique ; contemporain.

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Création originale ?
Oui. L'adaptation de la nouvelle éponyme Où est Tout-le-Monde ?, créée–écrite–fracturée par Vincent Favreau (« myself » donc, comme l'on dit) – pour l'occasion.

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Inspirations :
Tous les écrits, films, séries télévisuelles, se déroulant – même pour une scène – dans une grande mégapole vide, sans habitants. Peu importe le développement ou cadre des scénarii. Tout concourt à l’étirement hypnotique, à instaurer un régime de réalité limite, absurde, de l’aborder avec l’imagination, la part belle à la folie, se délester de tout pour un mieux, surtout le monde. Mes préférences vont peut-être à Le Monde, la Chair et le Diable, de Ranald MacDougall, Je suis une Légende, de Richard Matheson pour le livre et de Francis Lawrence pour l’adaptation en film, Le dernier survivant, de Geoff Murphy, 28 jours plus tard, de Danny Boyle Seuls, de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti pour la bande dessinée et David Moreau pour l’adaptation en film, même Wall-E, d'Andrew Stanton, et naturellement Solitude le premier épisode de la série The Twilight Zone – l’exacte ressemblance n’a rien d’étrange, pas plus qu’une singularité, et d’ailleurs, quelqu’un a-t-il déjà pris la peine de réouvrir la porte…

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Préambule :
La Porte est une série d'histoires courtes, en un chapitre – pas plus. Un format court, très ; à sketches ou pas, bout à bout ou à bout de nerfs, à plusieurs ou en solitaire, le nôtre ou multivers, sans limites… Du binge watching de stalking fictionnel sous speedrun narratif, par injonction au quotidien. Des vécus à observer, par le trou d'une serrure, jusqu'au seuil – critique – de …

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Protagonistes :
Cette Histoire est prévue pour 1 Protagoniste (désignée volontaire) qui interprétera le rôle de M. Tout-le-Monde.

• Jane (M. Tout-le-Monde)

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Une Histoire, pour tous ceux qui se demandent s’ils sauraient ou pourraient dans le temps s’investir ou qui ont des goût et des couleurs qui ne s’accordent pas avec celles déjà proposées.
Une Histoire, pour tous.

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Si Jane a trop de personnage a jouer je veux bien prendre son rôle

L'histoire a l'air cool.

Je te promets de te tenir au courant si je me sens dépassée

Je vous lirai, le scénario m'intrigue pas mal.

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