Quatrième de couverture

Hiver 1890, Londres, capitale d’un fier Empire Colonial qui peut s’enorgueillir de ne jamais voir le soleil se coucher sur ses terres. Centre mondial des affaires et du commerce, c’est un colosse aux pieds tendres qui peine à se relever des terribles meurtrissures que lui a récemment infligé un impitoyable boucher. La dichotomie de contrastes qu’elle offre habituellement est depuis peu masquée par un smog omniprésent. La richesse côtoie la misère dans un improbable melting pot. À peine quelques centaines de mètres séparent les riches hôtels particuliers des rues sordides de Whitechapel où aiment à s’encanailler une frange de la noblesse et de la bourgeoisie. La chape de plomb, un temps soulevée, s’est à nouveau abattue sur ce quartier de sinistre réputation. En dépit de tout cela, les affaires continuent de se conclure, il s’y déroule toujours des soirées huppées, où la pudibonderie victorienne est souvent mise à mal. Les clubs, des plus sélects aux plus obscurs, ne cessent d’accueillir leurs membres triés sur le volet ; les populations de l’East End n’en finissent pas de battre le pavé, l’échine courbée, à se demander où ils dormiront ce soir et s'ils éviteront pour cette fois les affres de la faim.
Pourtant, sans que la moindre rumeur ne bruisse, se pourrait-il que quelque chose se prépare ? Inflexibles, les Parques filent la trame du destin et celui de quelques rares élus va se retrouver lié, de bien curieuse manière, à un tragique évènement venant de se produire à deux pas de Regent’s Park, dans un petit appartement sis au premier étage du 221b Baker Street…

[William Shakespeare a écrit : « L'immonde est beau et le beau, immonde. Planons dans le brouillard et les miasmes du monde. »]

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14 sept. 2016, 13:53

« Un Pont entre deux mondes »

Hiver 1890, Londres, capitale d’un fier Empire Colonial qui peut s’enorgueillir de ne jamais voir le soleil se coucher sur ses terres. Centre mondial des affaires et du commerce, c’est un colosse aux pieds tendres qui peine à se relever des terribles meurtrissures que lui a récemment infligé un impitoyable boucher. La dichotomie de contrastes qu’elle offre habituellement est depuis peu masquée par un smog omniprésent. La richesse côtoie la misère dans un improbable melting pot. À peine quelques centaines de mètres séparent les riches hôtels particuliers des rues sordides de Whitechapel où aiment à s’encanailler une frange de la noblesse et de la bourgeoisie. La chape de plomb, un temps soulevée, s’est à nouveau abattue sur ce quartier de sinistre réputation. En dépit de tout cela, les affaires continuent de se conclure, il s’y déroule toujours des soirées huppées, où la pudibonderie victorienne est souvent mise à mal. Les clubs, des plus sélects aux plus obscurs, ne cessent d’accueillir leurs membres triés sur le volet ; les populations de l’East End n’en finissent pas de battre le pavé, l’échine courbée, à se demander où ils dormiront ce soir et s'ils éviteront pour cette fois les affres de la faim.
Pourtant, sans que la moindre rumeur ne bruisse, se pourrait-il que quelque chose se prépare ? Inflexibles, les Parques filent la trame du destin et celui de quelques rares élus va se retrouver lié, de bien curieuse manière, à un tragique évènement venant de se produire à deux pas de Regent’s Park, dans un petit appartement sis au premier étage du 221b Baker Street…

[William Shakespeare a écrit : « L'immonde est beau et le beau, immonde. Planons dans le brouillard et les miasmes du monde. »]

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